Arbanville

Desiderium

Lundi 15 mars 2010 à 17:07


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Il y a une époque où la France, c'était juste des escaliers en colimaçon, de la provocation, subversion et indécence; une époque où l'on sortait la vodka et le whisky pour être ivre et danser à la manière des ruskofs après la guerre. Une époque où l'inconvenance rimait avec Génie. Une époque où l'on reconnaissait les Français par leurs chapeaux, leurs allures de faux dandys; et les françaises à leurs portes jarretelles et la longueur de leurs clopes.
A cette époque, l'on ne fumait que des brunes, et le laid était beau.

Il y a une époque où la France, c'était un monde de ruelles, un monde derrière le monde.

Et quand Tiersen débarque sans prévenir, sans même se soucier, on se souvient que l'on est encore en âge de Rêver.
 
(Le drame, c'est que tout le monde s'en fout.)

Lundi 15 mars 2010 à 17:02

"Disons que je ne m'y accroche pas, c'est qu'on m'y enchaine ! Chaque mot doux rajoute un morceau d'acier, chaque gentillesse une entrave, et je gage que, lorsque j'aurai atteint un âge vénérable, je serais depuis belle lurette engloutie sous le poids de ces chaînes qu'on m'aura gracieusement offertes, en pensant me faire plaisir !"


Et Narcisse s'accroche à son égo, sans savoir qu'il lui faudrait avoir bien plus que deux mains. A cérébrer chaque geste... Victime, c'est une somme de maladresses humaines.

Jeudi 12 novembre 2009 à 23:55

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Ma nébuleuse, il faut détruire pour créer, et aimer pour défaire.
La mort sur la croix justifie tout, elle scelle le destin. Périssent les débiles et les faibles, qui n'ont d'autre solution que d'être, tout entiers, compassion et bonté.
La confession des belles âmes est pure négation, abomination de notre race. 
Parce qu'en toi et en moi s'agite cette puissance féconde : nous nous sommes trouvés, il est donc temps de nous perdre. Aux limites, à l'extrème de notre folie, de notre possession, abattons les ratés : que leurs cadavres décharnés nous hissent au statut que notre naissance réclame. 
Car, mon Ange, il est des hommes qui naissent détruits, perturbés, et chez qui éclate cet éclair lucide -lors d'un combat, lambeaux contre lambeaux
:
" Né, tu es une chose à comprendre."
Il est de ces hommes, sombres possesseurs d'une douleur inexpliquée - douleur qui les rend inexplicables- qui s'efforcent d'accroître leur puissance d'exister.
Ces hommes, Amour, nous connaissons le goût de leur sang, l'intensité de leurs spames, leur profonde et noire solitude; nous -centres chauds de leur univers, noème de leur être- nous délecterons encore, de ce paradigme sublime, que seul peut comprendre l'âme nostalgique du Génie:
"Il faut du Chaos en soi, pour accoucher d'une étoile qui danse."

Mardi 27 octobre 2009 à 10:54

    Merci Blanche neige, je n'ai jamais rien vu de si romantique. 

Il est vrai que je ne m'attendais pas à ton retour,
occupée que j'étais à lécher le sang sur les mains de mon amante,
pas plus qu'à l'époque où tu m'as surprise
jetant les cendres de mon père du haut de l'église, sur la gueule des passants, place Victor hugo. 

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Mais je t'assure que je n' ai pas piétiné tes Camélias.

Lundi 19 octobre 2009 à 15:06

"-Venue au monde avec un trou dans le ventre et le quitter une balle dans la tempe, qu'est-ce que t'en dis ?
-Que t'enchaînes les conneries."


                                                                            J'aime son monde d'automne.
Sa vie de jolie conne.
Son narcissisme.                                                                                                          Ses liqueurs de pomme.
Ses bruits.


Saphisme.

Mais, quand ses sourires ou ses larmes ne trouveront plus d'échos en moi, que deviendrais-je ?



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