Arbanville

Desiderium

Lundi 12 juillet 2010 à 15:12

Putain d'été.

Ne reste que l'absinthe, pour faire semblant d'aller bien, d'aller mieux, d'être recousue. Et les pantins brulent, caramélisent... Le joyeux carnaval des incendiaires, des catins trop fières et de leurs sourires. Elles se déboitent les hanches en talons aiguilles, mes pantins sublimes, mes avoeux de crime. Avenir, à venir...

Ete de putains.

Chère incompréhension, c'est à toi que je devrai d'être moi, à la fin. Il me restera bientôt plus rien de leur propagande.
C'est moi alors que je vomirai enfin, ou m'achevant dans le coma, un long coma délicieux. Sans autre forme de procés, j'abattrai leur pantin raté, et les attributs dont ils m'ont chargé et que j'ai porté, trainé comme au carnaval : c'est à dire sous les missiles. Impossible de m'en débarasser sans les nommer, eux et leurs trucs, c'est ça qu'il faut considérer : s'ils avaient su m'apprendre à souhaiter, je souhaiterais que oui.

Et puis, j'ai retiré mon adhésion, ça devenait grotesque.

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